Les limites de la PSU en 2020
Les objectifs de la PSU :
- Permettre aux parents de payer le « prix juste » correspondant aux heures effectives de leur enfance en crèche.
- Créer 30 000 nouvelles places de crèches.
- Connaître en début d’année les dépenses de la CNAF pour les structures d’accueil petite enfance et par là prévoir le montant prévisionnel des EAJE
La PSU se calcule par rapport au taux de facturation et par rapport au montant des dépenses des structures d’accueil avec une fourchette d’ajustement de 3 niveaux.
Ce qui oblige les structures d’accueil à :
- Augmenter leurs dépenses OU
- Diminuer le nombre d’heures de présence des enfants (ce qui est l’inverse des objectifs de la PSU)«
Constat :
- Beaucoup de structures d’accueil ont mis la clé sous la porte
- La création de nouvelles places en crèche n’a jamais atteint les objectifs
- Les structures associatives ne peuvent indéfiniment augmenter leurs dépenses donc se trouvent dans l’obligation de diminuer le nombre d’heure de présence des enfants
- De plus en plus des EAJE veulent se transformer en micro-crèches
Proposition :
- Comme énoncé par la dernière COG de la CNAF : le CEJ doit être signé avec les partenaires EAJE
- Ne plus prendre comme barrière d’ajustement les dépenses des structures
- Remplacer les 3 taux de facturation par une obligation aux structures d’avoir un taux minimum de présence des enfants de 85% :
- Si la structure a un taux supérieur à 85%la structure touche 8 €de PSU (c’est-à-dire CAF et parents) par heure de présence de l’enfant (permettant un taux d’occupation optimum et de qualité)
- Si la structure a un taux d’occupationinférieur à 85 %la structure touche 5 €de PSU par heure de présence de l’enfant.
La petite enfance est la base de notre société de demain. Offrons-nous un monde meilleur par un accueil de qualité dans nos crèches.Par Carole Chrisment Présidente du Collectif des crèches associatives du Grand EST, Vice=Trésorière de l’association EPEPE.
Facebook
Twitter
LinkedIn